À propos

Sophie Voillot, photo KS Peters
Transcréation
littéraire ou localisation de strings d’interface, poésie machine ou quête sans fin du ton, du souffle, de l’image… ma vie oscille entre deux pôles.

D’un côté, des études universitaires axées sur la linguistique et la littérature, avec d’agréables détours en scénarisation et en arts visuels. Suivies d’une spécialisation en traduction technique et terminologie, puis d’une solide expérience en entreprise: services linguistiques de Nortel, postes internes dans des cabinets réputés comme Lionbridge ou Alis Technologies. Tout pour déboucher sur une longue pratique du travail autonome dans le secteur de la localisation.

De l’autre, la vie comme sujet d’apprentissage perpétuel, un parcours éclectique passant par la musique (fanfare, improvisation chorale, ensemble traditionnel ou animation clownesque) et l’art visuel: peinture, photo, photopeinture, photopoésie… si ma vie est un hamac suspendu à mes deux pôles d’activité, l’art baigne dans la lumière du soleil entre les feuilles, l’anarchie fractale des nuages, l’écume des vagues sur un sable aux nuances complexes.

Et puis, un jour gris de l’hiver 2004, la rencontre qui fait tout basculer, celle d’Antoine Tanguay qui préparait la première saison des Éditions Alto. Depuis dix ans déjà, la traduction littéraire m’entraîne d’aventure en aventure, pour mon plus grand bonheur. J’y trouve le plaisir d’interpréter, avec ma voix propre, la partition conçue par l’auteur du texte original. Et, en me servant des mots comme de touches de couleur, celui de peindre un tableau textuel dans un style chaque fois différent.

Traduction littéraire